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Qu'est-ce que l'agitation?


Faisant partie de la catégorie du désir-attachement, cet esprit perturbé qui poursuit les caractéristiques attirantes possède la fonction de faire obstacle au calme mental.

Son objet d'observation est un objet attrayant et attirant. Son aspect est un esprit très perturbé et dispersé vers l'extérieur. Il fait partie de la catégorie du désir-attachement et s'accroche donc à l'objet.

Sa fonction est de faire obstacle à l'esprit qui veut demeurer sur son objet.

Quand l'esprit est fixé intérieurement sur son objet de méditation, l'attachement ou l'agitation envers les formes, sons, etc, dirigent ou guident involontairement l'esprit vers ces objets. Voici les causes réelles du développement de l'agitation et du relâchement telles qu'énoncées dans La réalité sur les terres :

Quels sont les attributs du relâchement? Si on médite sans protéger les portes des sens, sans manger avec modération, sans s'appliquer avec effort à ne pas dormir le premier et le dernier tiers de la nuit, en demeurant dans l'indolence, sans être habile, en aimant la paresse et sans la totalité des conditions favorables du calme mental, le relâchement et l'agitation surgiront facilement.


Par exemple, si on voit un objet ou si on assiste à un événement durant la journée, on se rappellera clairement ses particularités au cours de la soirée, le lendemain, la semaine suivante ou même le mois prochain. De la même manière, le souvenir des objets qu'on trouve attirants à cause de notre désir-attachement se nomme agitation mentale.


Dispersion et agitation sont différentes : la dispersion peut être vertueuse, non vertueuse ou neutre, tandis que l'agitation, faisant partie de la catégorie du désir-attachement, ne peut être que non vertueuse ou neutre. L'agitation peut être subtile ou grossière. L'agitation grossière est présente lorsqu'on se souvient de l'objet, qu'il est clair mais pas stable. L'agitation subtile est présente lorsqu'on ne perd pas le maintien de l'objet, qu'il y a clarté et stabilité, mais que la force du maintien est relâchée, causant une stabilité faible. C'est un des principaux obstacles à la méditation des grands méditants. Bien que l'antidote réel au troisième obstacle ne soit pas réellement la vigilance, elle en fait partie. Ainsi, tout comme le rôle d'un éclaireur dans l'armée, on doit appliquer ici le sixième antidote qui permet de détecter la présence ou l'absence de relâchement ou d'agitation : la vigilance.

Elle est décrite ainsi dans l'entrée dans la conduite des Bodhisattvas :

En bref, l'unique caractéristique de la vigilance est celle-ci : examiner encore et encore la condition de son corps et de son esprit.

Ainsi, comme le fait la caméra de police pour surveiller un lieu, on doit protéger son objet de méditation au moyen de la vigilance, laquelle surveille l'apparition du relâchement et de l'agitation.




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